Guérir le cancer, enfin.
Par Jean-Paul Brighelli (La fabrique du crétin : 110.000ex vendu - source GFK) et Laurent Schwartz, cancérologue.
Après des années de fol espoir, la fatalité a envahi les centres de recherche contre le cancer. Il faut bien l'avouer, en matière de cancer rien n'est clair, tout reste à faire. Les courbes de survie sont en berne, la mortalité, notamment celle des jeunes augmente. Les données scientifiques, les unes après les autres, démontrent l'échec de la lutte contre le cancer. De plus en plus de morts par mélanome malgré une illusoire protection par les crèmes solaires. Aujourd'hui l'abandon du dépistage du cancer de la prostate, demain celui du sein. Une prévention que chacun appelle de ses vœux mais dont tous les essais démontrent l'échec. Des traitements de plus en plus chers mais pas plus efficaces. Le cancer coûte à certains et rapportent beaucoup à d'autres.
Vous l'avez compris je ne parle pas du petit cancer de la prostate ou du sein qui, laissé tranquille, n'aurait jamais évolué. Ce petit cancer qui a terrorisé le patient mais aussi valorisé son sauveur.
Plus que de la puissance de certains lobbys, nos malades meurent de notre conformisme de notre incapacité à remettre en question un dogme que tous nous savons faux. Longtemps nous nous sommes voilés la face en cachant les vrais chiffres. Plus que les spécialistes, les malades et leurs proches savent l'échec. En témoigne une intense activité sur le Net de patients en quête d'un traitement miraculeux.
Le propos de ce livre n'est ni de dénoncer ni de dévoiler les chemins de la turpitude (d'autres s'en chargeront) mais d'ouvrir un vrai espoir. Ce n'est pas un livre de plus sur une diète miracle ou une théorie fumeuse voire ésotérique, mais une approche claire et simple de ce qui peut être fait.
Le cancer est très probablement une maladie simple. Aujourd'hui le cancer est pensé comme une invasion par des cellules malignes et folles, il est traité comme un ennemi par des frappes chirurgicales, des poisons ou des rayonnements. Ce dogme est faux. Avant-guerre, le cancer est compris par des Prix Nobel comme une maladie cousine du diabète. Ces scientifiques de renom avaient compris que la cellule cancéreuse est inondée de glucose qu'elle ne peut digérer et donc elle grossit. Leurs travaux, longtemps oubliés, sont exhumés car c'est en injectant un sucre radioactif que le radiologue (Pet Scan) suit l'évolution du cancer. Comme il y a près de 100 ans, le cancer est avide de glucose qu'il ne peut toujours pas digérer. Mais à la différence du passé, nous savons corriger ces anomalies. De multiples publications, venant de laboratoires de différents pays montrent que l'on peut, chez l'animal, arrêter la croissance de la tumeur avec des molécules simples et non toxiques. Hier aussi le diabète et la tuberculose étaient des maladies complexes et par là incurables. Le cancer lui aussi va devenir une maladie simple et par là curable.
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