Marie, Malika, Claire et Estelle sont égyptienne, franco-marocaine,
libanaise ou française. Elles ont entre 30 et 40 ans et
sont enceintes ou mères d'un enfant de moins d'un an
lorsque l'annonce d'un cancer du sein leur est faite. De la traversée
singulière de la maladie grave coexistant avec l'accueil d'un
nouvel être, elles ont accepté d'évoquer quelques intimes parts :
la prise en compte immédiate ou non de la petite «boule», le
contexte de l'annonce, ses impacts et ceux des traitements sur les
premières interactions mère-enfant, les expériences potentielles
de décalage avec l'entourage et le personnel hospitalier, la présence
du conjoint et père, la relation mère/grand-mère, la reviviscence
d'autres traumatismes, les sources de résilience, la langue
parlée au bébé, les questions autour du sens...
À la suite de leur témoignage, Anne-Françoise Lof a réuni des professionnels
de différentes formations, universitaires et/ou praticiens
qu'une jeune mère atteinte d'un cancer peut être amenée
à rencontrer : gynécologue-obstétricien, sage-femme, oncologue,
pédiatre, psychiatre, psychologue clinicien. Son objectif est ici de
copenser l'impensable simultanéité cancer et maternité, afin de
proposer des pistes pour une prise en charge plus ajustée de ces
femmes et de leurs familles.
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