«J'ai appelé un taxi, ce qui n'est pas mon mode de locomotion
habituel (la radio parlait d'un durcissement de la grève). Je
guettai son arrivée à la fenêtre. Il klaxonna une fois, deux fois,
trois. À cause de l'encombrement de la rue, il s'était garé en
double file, à une cinquantaine de mètres de ma porte. De son
balcon, la voisine d'en face, Madame Dastié, me cria : «Va encore
pleuvoir, les képis sont de sortie !» Et elle me désigna d'un coup
de menton trop peu discret une grappe de costauds en uniforme
qui ne semblèrent pas goûter la plaisanterie. Le chauffeur ne
descendit pas de son véhicule, il ne m'ouvrit pas la portière, ne
me demanda pas quelle était ma destination.»
La journée du narrateur de Cache-cache vindigre débute sur les
chapeaux de roues... Et elle se poursuit de la même façon, avec
son lot d'imprévus, de scènes étranges, d'éclats vifs, de ruptures
mouvementées et de rencontres cocasses, procurant à ce bref
récit (très justement sous-titré farsa comica) un rythme effréné
qui ne se dément jamais.
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