Un homme espionne la femme qui habite en face de
chez lui. Il la regarde se déshabiller, observe ses allées
et venues, s'introduit chez elle pendant son absence.
Puis il fait irruption sur son lieu de travail, prétexte un
hold-up, l'enlève et l'emmène dans un vieux moulin en
forêt. Là, il la retient prisonnière cinq jours durant dans
cette pièce où son père enfermait déjà sa mère quand
il était petit... La mère avait fini par se pendre. Le fils
avait tué le père.
Monika croit d'abord au cambriolage qui a mal
tourné. Mais bientôt elle trouve une photographie d'elle,
enfant, avec son jeune frère. Ce jeune frère qu'elle avait
roué de coups après une dispute. Ce jeune frère qui
avait succombé à ses blessures. Elle commence alors à
s'interroger sur les véritables motivations de son kidnappeur.
Dans l'isolement de la forêt débute un face-à-face
cruel et cauchemardesque entre une victime et
un agresseur de moins en moins clairement désignés...
Dans ce troisième roman, sur lequel plane l'ombre
du syndrome de Stockholm, Andrea Maria Schenkel
continue de sonder avec le même talent les obscurs
méandres de l'esprit humain. De livre en livre, elle ne
cesse de renouveler la façon d'écrire la violence et la
mort et s'affirme comme l'une des voix les plus subtiles
de la littérature noire d'outre-Rhin.
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