Le petit chemin fragile au-dessus des crevasses, à ras de l'abîme, le sentier entre deux rochers où l'on n'avance que dépouillé sans rien savoir du pas suivant ce sentier qui sans cesse débouche sur le buisson ardent de l'instant est le seul sûr.
En exil sans cesse on guette le premier cri qui délivre la merveille d'être
On apprend à durer sans rien avec juste le matin sur les lèvres
On cherche ce regard de l'autre qui est plus profond qu'une patrie jusqu'à ce qu'éclate l'instant sans nom qui rend la mort inutile.
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