La biopolitique des catastrophes se développe sous la forme d'une immuno-politique, qui cherche a éviter toute altération comme toute altérité. En voulant protéger, elle détruit, alimentant les dangers qu'elle est censée combattre. Comment sortir de ce piège ? En débusquant le fantasme inconscient qui travaille en profondeur cette immuno-politique, celui d'une indemnité absolue - Voici l'étrange hypothèse que formule cet ouvrage plus nous nous croyons immortels, plus nous nous auto détruisons. Plus l'être humain cherche a s'excepter du monde et du vivant, plus il détruit le monde - pourtant, « nous sommes embarques », nous sommes vraiment au monde, et il n'y en a pas d'autre Si l'immunisation totale est dangereuse, il n'en demeure pas moins nécessaire de rechercher les bonnes protections, celles qui permettent aux formes de vie de s'épanouir - après tout, seule une mince pellicule nous protège du vide sidéral Ce passage de « l'exception » à « la relation » implique une relecture et une modification de la philosophie politique, qui doit se faire aujourd'hui cosmo politique - Sur le qui-vive, la philosophie politique ne peut plus se centrer sur l'homme ou le peuple, mais doit nous permettre d'adapter notre regard et notre sensibilité a ce qui n'est pas humain. En définitive, ce livre est un appel lance a l'extension de la politique au-delà du domaine de l'humain - Contre l'humanisme mondialise qui a plie le monde à l'usage de l'homme au point de l'y laisser seul et mutile, cet ouvrage tente de poser les fondements d'une écologie politique capable de donner corps aux relations que les êtres humains tissent avec les non humains. Afin d'éviter que la biopolitique des catastrophes ne devienne une politique catastrophique. Afin de remplacer la peur d'une interruption catastrophique par le désir d'une interruption politique.
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