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« Pute ! », « Salope ! » En France, pays de la galanterie, c’est avec ces mots que, dans la rue comme à l’Assemblée nationale, des hommes s’adressent encore publiquement à des femmes, célèbres ou non. Le 8 mars 1999, Florence Montreynaud, écrivaine, féministe et intellectuelle parisienne de plus de cinquante ans, en a eu assez des insultes sexistes subies par les femmes en France. Elle s’est dit : « Ça suffit ! » et montrant les crocs, a lancé avec des ami-es le Manifeste des Chiennes de garde qui a rapidement recueilli des centaines de signatures. L’outil privilégié des Chiennes de garde : le communiqué de presse envoyé aux médias, pour soutenir une femme insultée en public. Afin de faire le ménage dans les propos orduriers. Afin qu’on entende la souffrance des femmes. Afin que la honte ne soit plus portée par elles, mais qu’elle retombe sur les machos eux-mêmes. Afin d’élever le débat public, où les insultes sexistes passent encore trop souvent pour une forme d’humour. Dès les premières actions, les critiques ont fusé de toutes parts : « Quand même, vous auriez pu trouver un autre nom ! », « Vous êtes des Parisiennes intellos », « Vous ne vous intéressez qu’aux gens célèbres », etc. Florence Montreynaud a soigneusement consigné les objections adressées aux actions provocatrices des Chiennes de garde. Aujourd’hui, dans ce livre drôle et incisif, elle répond systématiquement à ces détracteurs. Ce qui lui fournit l’occasion de dresser un réquisitoire contre le machisme ordinaire de la société française. Oui, affirme Florence Montreynaud, les mots peuvent faire mal. Oui, les insultes blessent Oui, il faut d’autres mots pour tisser de nouveaux liens, empreints de respect entre hommes et femmes. Dire NON aux insultes sexistes, c’est dire OUI à la dignité des femmes... et des hommes.