Anna a tout ce qu'il faut autour d'elle pour être heureuse. Un époux amoureux fou. Deux ex-maris avec qui elle a conservé des relations chaleureuses. Un fils. Un frère. Des amis. Des amants. Une grande maison en banlieue parisienne. Et une vingtaine de voitures de collection hors de prix qui dorment dans un garage.
Mais, hantée par d'imprévisibles désirs de fuite, Anna est prise à la gorge par une sensation d'étouffement permanent et de brusques accès de colère.
Est-ce pour cela qu'un matin son mari la retrouve morte, étranglée dans son sommeil ?
Une femme pourrait-elle en cacher une autre ?
Un conte noir qui relate, sur un an, l'errance d'un homme faisant le deuil de son épouse, qu'il a peut-être lui-même tuée.
Autour de lui, d'autres hommes, tous solidaires entre eux, tous perdus face à celle qu'ils ont aimée, face à ses attentes, face à ses débordements.
Reflet grinçant de notre époque, mi-polar, mi-romance, Bien sûr, nous eûmes des orages aborde sur un ton ironique le désarçonnement de ces mâles (ex-)dominants, accrochés à une conduite poussiéreuse.
Auteur de deux romans publiés chez Le Dilettante (La Vie brève de Jan Palach, 2018) et La Musardine (Pornstar, 2013), Anthony Sitruk s'interroge avec ce livre résolument caricatural sur la fragilité de la posture masculine devant la supposée désintégration de la féminité post-#metoo.
Et vous, quel sera votre rôle quand ce jeu de massacre frappera à la porte ?
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