En mars 1957, dans la sierra Maestra, les
troupes de Batista incendient la petite
ferme de Dariel Alarcon Ramirez et assassinent
Noémie, sa compagne âgée de seize
ans, enceinte de sept mois. Pour la venger, le
jeune garçon, rejoint les barbudos de Fidel
Castro et de Che Guevara arrivés en décembre
1956 pour libérer Cuba de la tyrannie de
Batista.
Sous le nom de guerre de Benigno, il participe
comme mitrailleur à la marche sur La Havane
et sera de tous les combats. Capitaine à dix-neuf ans, il dirige
l'entraînement des révolutionnaires latino-américains et africains.
Il suit, au Congo puis en Bolivie, un Che qu'il fait revivre
ici dans le quotidien de la guerilla. Puis tout bascule : le Che est
assassiné le 9 octobre 1967. Benigno, traqué par l'armée bolivienne,
parvient à rallier Cuba.
Devenu directeur des Écoles spéciales, il continue les missions
internationales : Bolivie, Angola, Pérou. Proche des premiers
cercles du pouvoir, Benigno vit de l'intérieur l'évolution du régime,
mais Cuba n'est plus «son» Cuba. Comme le Che, il part.
Il vient en France et, au nom du légendaire Guerillero heroïco,
il témoigne désormais sans relâche, de leur idéal partagé de justice
et d'humanité... Ce livre est comme un dernier combat, un
adieu aux armes, où Benigno nous dit, qu'aujourd'hui, «seuls les
mots doivent rester armés»
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