Belmondo entre deux vies
Jean-Paul Belmondo aura incarné jusqu'au bout une certaine jeunesse, à la fois désinvolte et rebelle. Des chefs-d'œuvre à n'en plus finir : À bout de souffle, Léon Morin, prêtre, Un singe en hiver, Pierrot le Fou, Classe tous risques.
Depuis un matin du mois d'août 2001, il n'avait plus été tout à fait le même. Comme si sa vie s'était interrompue une première fois. Mais il restait vivant, fidèle à son image impérissable.
Au bout d'un interminable intermède, il a emporté avec lui cette élégance qui fut sa deuxième peau, dans le drame ou la comédie. Et tout ce qui faisait à nos yeux bien plus qu'un acteur. Belmondo, comme une marque de fabrique.
Le temps, qui efface tout, fera peut-être oublier que, d'Itinéraire d'un enfant gâté aux Misérables en passant par Le Professionnel, il a été une Comédie humaine à lui tout seul.
Mais ne s'effacera jamais Belmondo, le personnage, mythe ancré dans le granit de nos mémoires, arrimé à notre histoire, celle de nos parents, de nos enfants et de leurs enfants à venir.
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