Samantha Walton vit à Bristol et enseigne la Littérature Moderne à l'université de Bath Spa. Elle s'est spécialisée dans l'étude des liens entre santé mentale et nature.
L'idée que nous pouvons nous guérir grâce à la nature n'est certes pas récente, mais elle est de nouveau à l'ordre du jour depuis qu'on a établi scientifiquement que la nature avait une action curative indéniable.
En s'appuyant sur certains éléments (l'eau, l'air), certains environnements (les montagnes, la forêt, le jardin, le parc) ou certaines activités (cultiver, jardiner, nager, se promener) dont les effets bénéfiques sont, depuis des temps très anciens, attestés, Samantha Walton retrace l'histoire de nos relations avec la nature réelle avant de s'interroger sur les projets de développement d'une nature « virtuelle » capable de se substituer voire de remplacer la nature « réelle ».
Comment devons-nous penser la nature, est-elle propice à notre bien-être ? Où est-elle ? A-t-elle jamais existé ? Au fond d'un jardin, au sommet des montagnes, dans la forêt, dans l'eau vive, dans des sources sacrées.
En s'adossant à l'histoire, à la science, à la littérature et à l'art, Walton établit que face à une crise sans précédent, à l'injustice sociale, à la dévastation environnementale, à la « solastalgie », les bienfaits issus de la communion avec la nature ne sont pas des chimères, tout en nous mettant aussi en garde contre les nombreuses récupérations opportunistes et capitalistes de ces « cures de nature ». Volontiers provocatrice, Walton appelle de ses voeux des actions radicales à un moment où l'environnement est à la fois une source d'anxiété et une source de guérison.
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