Dans Vive Venise (Solar, 1992), Jean Raspail écrit : « Il n'existe pas de recette pour aborder Venise, sinon d'éviter la foule, ce qui n'est pas impossible, et d'y conduire ses pas en homme libre, dégagé des clichés imposés. » Pas de recette, certes, mais quelques - bons - conseils puisés auprès de ceux qui aiment Venise. Qui la connaissent par coeur, ce qui est bien. Mais surtout avec le coeur, ce qui est mieux.
Et c'est là qu'il faut aller frapper à la porte de François de Crécy. Dire de lui qu'il aime Venise serait encore peu dire. Il respire Venise. Il exalte Venise. Il est de Venise. Il nous l'a déjà prouvé avec son Venise (Éditions de Paris, 2001) et un superbe Veneziamente (Éditions du Rocher, 2005). Il le prouve derechef avec ces Bal(l)ades vénitiennes, véritable chant d'amour à la Sérénissime.
Bal(l)ades vénitiennes est un livre érudit et sensible. Érudit parce que la grande Histoire (et celle de la papauté) est présente à chaque page. Sensible parce qu'il n'omet rien de la petite histoire et des lieux cachés que le touriste de passage ne connaîtra jamais. C'est Venise avec le coeur et l'esprit. En usant la semelle de ses souliers. Venise ne se donne pas au premier venu. Elle se mérite. François de Crécy lui a fait la cour avec délicatesse et humilité. Et ils se sont mutuellement séduits.
Après de longues hésitations, François de Crécy découvre Venise en 1997. C'est le début d'une fréquentation assidue de la Sérénissime et de sa lagune. Au cours de ses très nombreux et longs séjours, il écrit livres et articles pour diverses publications.
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