Tsutomu Takahashi
Tout bôsôzoku aguerri possède un ou deux chemins de fuite.
Même poursuivi par une voiture de patrouille ou par la brigade routière, si l'on connaît un chemin étroit et suffisamment long que seule une moto peut emprunter, on réussira toujours à s'échapper.
Si une voiture de police nous suit après un rassemblement, on met sans se presser le cap vers ce chemin, calmement, sans paniquer.
Pas trop lentement cependant, car les policiers communiquent par radio et l'on risque de se faire coincer. C'est pourquoi il est difficile de trouver la vitesse appropriée dans ces cas-là.
Cela nécessite de l'expérience, mais si l'on réussit à attirer la police jusqu'à cet endroit, il n'y a plus alors qu'à passer à une vitesse superluminique !
En ce qui me concerne, j'étais un habitué d'une ruelle située sur le côté gauche de l'entrée principale de la faculté de pharmacie de l'université Hoshi d'Ebara, dans l'arrondissement de Shinagawa.
J'ai été sauvé de nombreuses fois par ce passage.
C'est la « sente étroite* » des zoku.
*Allusion à l'oeuvre La sente étroite du bout du monde, journal de voyage poétique de Matsuo Bashô (1644-1694).
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