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« Quand je pense, par derrière moi, à des journées de bonheur parfait, écrit Paul Morand, ce furent presque toujours des journées d’été ; autant dire qu’il y avait quelque bain là-dedans. » Et sous toutes les latitudes... Des plages portugaises de Cascaïs ou Nazaré aux touffeurs andalouses de La Rabida, des Baléares aux grottes marines de Tanger, de la Corse à la Calabre, sans oublier les côtes embaumées de Dalmatie ou de Grèce, ni les déferlements salubres de Brighton, la rectitude océane des landes françaises ou les rudes plaisirs de la mer du Nord « verte comme un bain d’hyposulfite » : voilà, par l’un de nos meilleurs prosateurs, une célébration sensuelle et passionnée de la mer et de ses vagues, « cette fierté abaissée par une autre ». Mais les bains de mer suggèrent également le temps des plaisirs passés. Ces plaisirs des princes ou des gueux vers lesquels Morand se tourne avec une mélancolie très érudite. Le prince de Galles à Brighton, lord Byron traversant l’Hellespont à la nage, Hugo méditatif devant les cyclones de Guernesey ou Maupassant filant vers les îles de Lérins sur le Bel-Ami... En écrivant ce texte étincellant de bonheur, une quinzaine d’années avant sa mort, Paul Morand, traverseur de vies et de paysages affirmait ne poursuivre qu’un but : « faire paraître à ses lecteurs le temps plus court, et plus clair l’ombreux appartement où ils ouvriront ce livre ».