Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Bagages noirs est une autobiographie romancée qui nous ouvre les portes des roulottes, nous emmène sur les manèges et nous fait vibrer sous les chapiteaux du monde circassien. En nous invitant à faire la connaissance de ces hommes et ces femmes qui enchantent nos places de fête, l'auteure à l'espoir que tombent enfin les préjugés et les assimilations dont souffrent les forains. D'une vie à l'autre, du voyage à la sédentarité, suivez les histoires entremêlées de personnages forts qui, chacun à sa façon, construit l'avenir d'une famille. Il y a Clémence, qui quitte le couvent et une vie de petits bourgeois pour suivre un clown de cirque. Ils auront une fille, Blanche, qui épousera un tyran domestique, propriétaire d'un manège de chevaux de bois. Leur enfant, Paulette, se mariera avec André dont le père, dit le soldeur, possède une baraque de lutte qu'il monte sur les places des fêtes foraines. De ce couple naîtront deux enfants, Maï et Roger, puis un accident de voiture fera voler la famille en éclats. Le père restera handicapé, la mère, déséquilibrée. Maï travaillera ensuite dans un hôpital où elle fait la connaissance d'un fils d'ouvrier, Jean-Marie, qui deviendra son mari. Mais la différence des cultures est trop importante. Après vingt ans de vie en caravane ouverte sur des places de villes et de villages, elle se sentira trahir son identité dans ce milieu sédentaire qui ne lui convient pas. Car peu de gens réussissent à passer de la vie nomade à la sédentarité. L'auteure a connu les deux et raconte comment, pour certains de ses comparses, il est vital de pouvoir mener l'existence pour laquelle ils sont faits, dans le respect de leurs traditions mais également avec la volonté de gagner honnêtement leur vie et ne pas être injustement considérés comme des profiteurs ou des voleurs. Maï Girac a vécu la vie des forains durant ses vingt et une premières années. Elle a ensuite accompli une carrière d'aide-soignante complétée par une formation de psychothérapeute sophrologue. La transmission orale s'avère primordiale chez les gens du voyage, ce qui lui permet aujourd'hui de s'appuyer sur des histoires d'ancêtres hauts en couleur. Deux décennies d'une existence d'itinérance, de labeur, de fêtes ; et parfois aussi d'excès et de violences. Elle a fait appel à ses souvenirs pour écrire ce récit romancé, inspiré d'anecdotes vécues mais également de mystères, où se mêlent faits avérés, suppositions et imagination, mais toujours dans un souci de vérité et de franchise par rapport aux nomades. Maï Girac sait de quoi elle parle et nous enjoint à ne pas confondre ces diverses communautés que souvent on rejette à tort, car de l'ignorance peuvent naître la peur et le jugement. Ce livre a pour but de mieux faire connaître la réalité des hommes et des femmes qui ont fait le choix de la route.