Ayons foi en ce début de saison froide est une oeuvre littéraire rare : ce sont les derniers textes de la poétesse iranienne Forough Farrokhzad, disparue en 1967 à 32 ans, publiés après sa mort, et traduites ici par une compatriote et consoeur en poésie : l'écrivaine Sylvie Mochiri Miller.
Cette femme libre, émancipée, écrivait à 20 ans : « En principe on ne peut fixer de limites à l'art, sinon il perd son âme ». Elle disait encore : « Je crois qu'il faut être poète à tous les instants de la vie ». Elle traite dans son oeuvre de la relation homme/femme, de la condition féminine dans la société iranienne, et, plus généralement de notre condition humaine (l'amour, l'oppression, la mélancolie, l'espérance...)
Le voyage en poésie qu'elle nous propose est finalement l'occasion d'un retour à soi !
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