Iconoclaste, provocateur, politiquement incorrect, ce roman
dresse le portrait d'une famille de la bonne bourgeoisie juive
romaine, les Sonnino. Tout d'abord Bepy, qui à la sortie de la guerre
préfère oublier le «clownesoue couple» Mussolini-Hitler pour
revenir à une scintillante et futile existence dans laquelle les
femmes, surtout celles de ses amis, occupent la place centrale. Il ne
comprendra jamais pourquoi son fils cadet Teo, doue et séduisant,
choisit d'aller vivre «dans ce pays insensé dénommé Israël».
Heureusement son aîné, Luca, s'inscrit dans la lignée paternelle :
manteau croisé en cachemire, Porsche Carrera et fréquentation
assidue de la business class. Quant à son petit-fils Daniel, le
narrateur, issu d'un improbable mariage mixte, il est pris dans un
insoluble dilemme : «être juif pour les gentils et gentil pour les
juifs». Handicap auquel viendront s'ajouter sa timidité sexuelle et
son incapacité à entreprendre la belle Gaia, dans le tourbillon de la
jeunesse dorée romaine.
Né à Rome en 1972 Alessandro Piperno publie en 2000 un essai intitule
Proust antiebreo (Proust antijuif). Avec les pires intentions est son premier
roman.
«Par son talent d'affabulateur ou simplement par son éloquence.
Avec les pires intentions a fait une entrée brillante dans notre littérature.»
Corriere della sera
«Piperno a su créer des personnages inoubliables.»
Le Magazine litteraire
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