Absence de dates, de noms, de lieux, de personnes, dans ce journal écrit à la première personne du féminin. Même si l'auteure s'applique à brouiller les pistes, même si rien n'est prononcé, tout raconte la trajectoire solitaire de cette femme qui dit être née dans un pays qui est «mort» et n'avoir pas réussi à vivre dans celui où l'on arrive «à l'aube». Dans le silence d'un mot qu'on ne prononce jamais, Shoah, s'installent tous les mots qui séparent la mère et la fille à qui ce journal est destiné, un silence qui les isole l'une de l'autre jusque dans cette maison de retraite où la narratrice vit ses dernières années.
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