Austerlitz, le soleil de l'aigle
A Austerlitz, ces professionnels, fanatiques de leur Empereur qu'ils aiment et admirent, n'ont fait qu'une bouchée des recrues novices de certains régiments qui leur étaient opposés. Leur qualité a compensé leur infériorité numérique et Napoléon n'aurait pas dû oublier que cet outil est nécessaire pour obtenir la victoire, le détail de leurs citations est étonnant. Cet outil d'exception forcé au camp de Boulogne et dans les campagnes de la Révolution risque de se dégrader progressivement, même si le génie du grand chef reste intact. Cette usure progressive, les pertes en officiers et en cadres fidèles, va se faire, aggravée par l'erreur espagnole, et l'on verra se développer les réfractaires, les déserteurs surtout dans les conscrits peu motivés, prélevés sur les pays conquis.
Mais ce 2 décembre 1805, il n'y a dans la Grande Armée que des héros, des vétérans et des « braves » criant très fort : « Vive l'Empereur » ! Ils ont bien mérité que Napoléon leur dise : « Soldats ! Je suis content de vous ! »
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