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En 1964, Léon Poliakov présente un recueil de documents intitulé Auschwitz. L'ouvrage est le premier du genre en France. L'auteur avait découvert et rassemblé des sources dans le cadre du Centre de documentation juive contemporaine ; elles avaient servi à la délégation française, dont il fut membre, au procès de Nuremberg. Car l'histoire du génocide en France a longtemps été écrite dans les marges de la communauté juive organisée, ignorée de l'Université, par des autodidactes qui apprirent sur le tas la rigueur de l'écriture de l'histoire. Poliakov était de ces très rares. Dans cette histoire totale, il conjugue, pionnier, les deux aspects qui étaient encore mal distingués : Auschwitz, haut lieu du génocide ; Auschwitz, camp de concentration où l'on vit, fût-ce d'une vie qui n'est pas une vie. Son attention à tout document nouveau et son extrême discernement le conduisent à intégrer un extrait du témoignage de Primo Levi, passé inaperçu, et à citer, comme illustration de la barbarie, le plaidoyer du médecin SS d'Auschwitz, Hans Münch, qui ne sera condamné par la justice française qu'en 2000. Lecteurs, nous privilégions désormais le neuf qui n'est bien souvent que la redécouverte de l'ancien. Or en histoire il est des 'classiques' que l'on gagne à relire périodiquement. Celui-ci est du nombre.