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«C’est le propre des grands livres, dit-on, de faire peu à peu leur chemin, de toucher des générations successives. Au combat est incontestablement de ceux-là. Alors que tant de témoignages ont été publiés sur la Seconde Guerre mondiale, pourquoi ce livre est-il un «grand livre»? Pourquoi faut-il absolument le lire? Sans doute, justement, parce qu’il ne s’agit pas d’un simple livre de témoignage, mais d’une tentative de penser la guerre, de penser en temps de guerre, malgré la mort qui rôde, malgré la peur.
Pour Jesse Glenn Gray, comme pour la plupart des Américains de sa génération, la Seconde Guerre mondiale fut un rite d’initiation, un moment fondateur.
Durant ses quatre années de guerre, Gray n’a pas cessé de consigner ses impressions dans des carnets qu’il portait sur lui : l’expérience des combats, la libération de l’Europe, la dénazification.
De sa belle écriture poétique, Gray sait rendre ce qui est au cœur de l’expérience quotidienne d’un soldat : le passage progressif de l’état de civil à celui de combattant, la loyauté à l’égard des compagnons d’armes, la tendance constante à déshumaniser l’ennemi, la blessure morale qui est au cœur des combats, et cette forme d’exaltation que le philosophe explique par la dimension érotique de la guerre.»