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Si l’adultère est un péché et un crime, que punissent les lois humaines et divines, le cocuage en est la face imaginaire et ludique. Aussi éternel que la réalité qu’il désigne, il connaît de la fin du Moyen Âge au début des Temps modernes une sorte d’apogée : le cocu est alors l’un des grands personnages de la fête populaire et de la littérature facétieuse. Tromper son conjoint est d’abord un comportement de mâle, qui coïncide avec d’autres formes d’exploitation féminine : l’âge d’or de l’adultère masculin est aussi celui du viol et de la prostitution institutionnalisée. Or, durant toute la période, l’humiliation, le déshonneur du cocuage n’atteint que les hommes. Pas trace de femme cocue dans la langue, les fêtes, les farces, les nouvelles, les images. Pourquoi donc les hommes sont-ils seuls cocus ? C’est un tableau inédit des mœurs masculines qui se fait jour ici, révélant derrière la figure du cocu une autre figure ambiguë, celle du bon compagnon, célibataire vaurien et séducteur. Et nous voici conviés à explorer une sociabilité virile complexe où s’affirme un goût sexuel inavoué : le partage d’une même femme. C’est ce désir caché que l’auteur dévoile à nos yeux, tandis que se dessine une identité sexuelle masculine en pleine mutation, dans un monde où la femme prend peu à peu la place qui lui revient.
Maurice Daumas est professeur d’Histoire moderne à l’université de Pau et des Pays de l’Adour. Ses recherches portent sur la famille, l’amour et l’identité sexuelle.
L’énigme et le mythe. L’âge d’or. De l’adultère masculin. Un péché, un crime… et un jeu de société ! Les chemins de la luxure. De la prévention au fait divers. Le châtiment de l’adultère. Le héros et son double. Le cocu, héros de la langue française. La fête des cocus. Les bons compagnons. Le partage de la chair. Le déploiement du mythe. La littérature facétieuse. Sous le signe du genre. Cocuage et compagnonnage. Adultère et courtoise. Le vertige de l’amitié. La transition sexuelle.