En 1900, l'humaniste uruguayen José Enrique
Rodó s'adresse à la jeunesse latino-américaine.
Alors âgé de 29 ans, il se met dans la peau d'un
vieux professeur, Prospero, s'adressant à ses
disciples. Il en appelle à Ariel, le génie de l'esprit,
contre Caliban, symbole de la matière. Il invite la jeunesse
à prendre en main le destin de son pays, en choisissant les valeurs
gréco-latines et celles des penseurs français du XIXe siècle, contre
l'utilitarisme et le mercantilisme des États-Unis. Son appel connaît
immédiatement un succès retentissant et déclenche l'«Ariélisme»,
mouvement qui s'étendra dans toute l'Amérique latine.
C'est cet appel, non traduit en français jusqu'à présent, que nous
présentons aujourd'hui, suivi d'autres textes de cet auteur sur l'américanisme
et les rapports de l'Amérique latine avec la France.
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