Arabesques purpurines
Ce recueil de poèmes courts furent ciselés et polis au fil du temps. Avec l'inévitable exigence de concision que leur forme brève impose. Le poème sonne et résonne comme une partition musicale en sonorités déployées. Car pour écrire, l'oreille interne est nécessaire qui ouvre et accroît l'espace des mots, tout en les reliant en un phrasé souple, fluide et musical.
Les mots doivent dépasser infiniment les mots, et le rôle du poète est de nouer incessamment les liens avec le Tout. Dès lors, le poème est de nature méta-physique et le travail sur la langue est celui d'un orfèvre. Le vers libre, en sa volonté de simplification, est une belle avancée. Si son rythme n'est plus cadencé, sa musique doit épouser toutes les variantes et les mouvements du coeur, sans amputer la langue de sa richesse, de ses nuances, de ses couleurs sonores, de ses possibilités rythmiques.
Un seul vers... délivre l'espace et annihile toute pensée.
Son excellence possède l'éclat du diamant.
L'essentiel n'est pas dans les mots, mais dans cet espace par eux créé. Et cet invisible qui, dans le poème va au-delà du sens, la résonance !
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