Metin Cengiz décrit un monde en train de chavirer, de se perdre, au moment où il rencontre la jouissance qu'il avait tant espérée. Il décrit le paradis perdu. Quand il pénètre dans le jardin le plus précieux, toutes les impressions que sa jeunesse a récoltées se transforment en bêtes tristes, à peine marquées. S'il quitte ce paradeisos anatolien, il ne pourra jamais le retrouver, le reconstituer avec les bribes de souvenirs qu'il garde de son ardente conquête, de sa lutte fébrile pour y accéder.
Le jardin est vide au moment où il y prend pied. Mais reste l'amour qui correspond à cet arrêt dans le fleuve d'images qui part du paradis, et on parlerait de transparence, d'exaltation, stable et ferme, de conversion de l'âme dans le bref moment qui condense tous les temps et dans l'émotion intense où s'affirme le sentiment d'exister.
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