Paradoxes de la scène théâtrale - I Appia, Craig, Artaud
Variations sur le paradoxe - VIII
Dans le premier volume de cette Variation, on s'attachera à certaines figures qui scandent la connaissance du XXe siècle théâtral - à la recherche d'une utopie théâtrale plus ou moins réalisable.
La figure dominante sera ici celle d'Artaud dont on prendra en compte les Oeuvres complètes. D'Appia, on mettra en valeur l'éclairage et la rythmique de l'espace. De Craig, la marionnette et le jeu d'éloignement de l'acteur dans une métaphysique du jeu qui boude la scène et l'acteur. D'Artaud, le théâtre comme cruauté et révolution, mythe et sacré, ou l'écriture du déchirement et de la « rampe » subvertie quand le théâtre se fait vie. On verra à l'oeuvre toute une troupe, que nous avons appelée le « groupe des Artaud(s) », quand on devient soi-même la « scène » du délire, de la douleur et de la sexualité. La théâtralité est alors intérieure et impossible au point de vue strictement scénique.
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