Le choeur.
Sur la maison des Labdacides
Je vois dès l'origine
S'abattre malheur sur malheur,
Un mal qui d'âge en âge se transmet sans
trêve
Pour frapper les vivants après ceux qui sont
morts,
Un mal dont sans relâche aucune
Les frappe un dieu acharné à leur perte.
La lumière que répandaient encore ses derniers
rejetons
Dans le palais d'OEdipe,
La voici éteinte à son tour,
Soufflée par des paroles insensées et par la
furie vengeresse
Nées de l'offrande aux dieux d'en bas
D'une poussière mêlée de sang.
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