«Comment évoquer sans la plus troublante des émotions la destinée épique des frères Amyot d'Inville»
écrit dans sa préface le Général de Boissieu. Grand Chancelier de l'Ordre de la Libération. C'est à Beauvais et en Bretagne que se passe leur jeunesse, dans une atmosphère de famille nombreuse et unie.
Mais leurs destins se séparent à jamais en septembre 1939. L'aîné, Jacques, Saint-Cyrien, combat avec l'armée d'Afrique. Il est capitaine au 3e Étranger d'Infanterie, l'un des plus décorés de l'Armée Française, lorsqu'il est tué en Tunisie, le 29 avril 1943. Hubert, le second, rejoint Londres le 12 juin 1940.
Il s'illustre comme pacha des Fusiliers Marins de la 1e D.F.L qu'il commande à Bir Hakeim et en Italie où il trouve la mort devant Montefiascone en 1944. Il est Compagnon de la Libération, et un aviso de la Marine Nationale a porté son nom.
Le troisième, Gérald, est prêtre, vicaire à Senlis. Mais, il est aussi lieutenant des F.F.I. C'est en décembre 1943 qu'il est arrêté après avoir récupéré un parachutage d'armes.
Il se sacrifie afin de sauver son réseau et d'éviter que 50 otages ne soient fusillés!
Il meurt d'épuisement au camp de Wieda en janvier 1945, ayant exercé son ministère jusqu'à la fin.
Quant à Guy, le quatrième, jeune aspirant, il se bat courageusement avec son régiment, le 7e Cuirassiers, ce qui lui vaut une citation à l'ordre du Corps d'armée. Il est blessé dans son char et est fait prisonnier.
Un Armée d'Afrique, un Gaulliste, un homme de Dieu et de l'armée des ombres, et un officier de Cavalerie. Quatre destins hors du commun!
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