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Pierre Massé nous parle dans ce livre de sa traversée du siècle. Comme le doit tout témoin, il commence par décliner son identité. Un premier chapitre, « Par vents et marées » ; retrace ses origines, sa formation, son métier, sa plongée dans deux guerres mondiales et dans la dépression des années trente. Le temps fort de ses souvenirs est l’exercice de grandes responsabilités au cours de trente années (1944-1974) qu’on a pu dire glorieuses et qui ont été tout au moins fécondes. Il a été l’un de ces hommes « audacieux et expansionnistes », qualifiés par un historien de « nouveaux saint-simoniens », qui ont équipé et modernisé la France. Cette période est l’objet de trois chapitres fourmillant de détails vécus, « EDF en diagonale » ; « L’ardente obligation » ; « Le partage social » ; où les succès, au total, l’emportent sur les revers, aussi bien dans le développement d’une grande entreprise nationale que dans l’ouverture de l’économie au monde et dans l’enjeu croissant du partage social. Les difficultés rencontrées laissent toutefois présager les tempêtes à venir. Un cinquième chapitre, « Un autre regard » ; est consacré à la philosophie de l’action d’un homme qui a mis la main à la pâte et qui a vu ensuite surgir de grands aléas, marquant la fin des temps faciles, relativisant l’idée de progrès et suggérant la recherche d’un nouveau langage adapté à des temps nouveaux. Un dernier chapitre au titre dubitatif, « Si un avenir doit être », contient des éléments de réponse à la question souvent posée : Optimiste ou pessimiste ? Son ultime conseil est de pratiquer la sagesse de Candide en cultivant son jardin, mais parfois aussi, à l’appel de Cassandre, de monter à son créneau.