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Au début des années 1990 m'est apparu l'envie d'écrire, de raconter ce que j'observe. Mais n'écrit pas qui veut, en ai-je le talent? Plus modestement, suis-je lisible? Aux yeux des autres, pas de mes proches que je peux soupçonner d'indulgence. Suis-je capable de réduire la distance entre la coupe et les lèvres? Je me suis alors lancé un défi: adresser une lettre de lecteur à un magazine qui n'en publie jamais. Si la mienne trouve grâce aux yeux de la rédaction, si celle-ci fait une exception en l'hébergeant, alors mon pari sera gagné et je me jetterai à l'encre. Aussitôt dit, aussitôt écrit. J'envoie mon papier au mensuel français Jazz Magazine qui le publie trois mois plus tard, alors que je désespérais de l'y trouver un jour. La rédaction précise en chapeau: nous avons décidé d'initier une rubrique qui donnera la parole aux lecteurs. Vous imaginez ma joie? Eh bien, moi aussi j'ai eu du mal à l'imaginer. Plus d'inhibition, le feu rouge s'est éteint. Reste le feu vert? Pas tout de suite, je franchis l'orange clignotant et après quelques hésitations, j'envoie mes écrits à un quotidien, Al Bayane porte-parole du Parti du Progrès et du Socialisme, de gauche comme son nom l'indique, mais sans extrême ni dérive populiste, puis à l'hebdomadaire La Vie économique qui se situe à gauche de la droite et à droite de la gauche. D'autres publications suivront. C'est parti ainsi et j'ai écrit les 87 chroniques.