L'auteur constate un paradoxe entre le discours général qui est d'augmenter la qualité de l'action menée en faveur des adolescents en difficulté d'une part et les décisions diverses qui contribuent à obtenir l'effet inverse d'autre part. La loi sur les trente-cinq heures, les évolutions de la législation amènent à penser comme il écrit «qu'il vaut mieux être salarié que jeune en difficulté». Daniel Granval ne pratique pas la langue de bois. Sans céder à la facilité de la polémique, il n'hésite pas à dénoncer les travers des politiques manœuvrières, des administrations froides et prudentes et de ceux qui savent bien profiter du système. Il en décrit les incidences sur l'action éducative et l'accueil des jeunes en difficulté dans les internats. Il pose alors la question : sera-t-il encore possible dans un proche avenir d'accueillir des adolescents sous la forme actuelle des internats traditionels ?
Des expériences innovantes existent un peu partout en France, permettant aux éducateurs de s'adapter aux nouvelles donnes et de réaliser un travail remarquable. L'auteur en a sélectionné quelquesunes qu'il présente dans la deuxième partie de l'ouvrage. Il termine par la présentation de projets qui pourraient être mis en place et contribuer à la configuration des établissements de demain.
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