A.D.G. (Alain Fournier) (1947-2004)
Issu d'une famille de gauche, Alain Fournier devient enfant de troupe à l'âge de douze ans avant de quitter l'école avec son seul B.E.P.C. Il exerce alors divers métiers, comme employé de banque, brocanteur ou bouquiniste... En 1971, La Divine Surprise paraît dans la « Série noire ». Son homonymie avec l'auteur du Grand Meaulnes (Alain-Fournier) le dissuade d'écrire sous son nom ; il signera des initiales de son pseudonyme (Alain Dreux Gallou). Devenu A.D.G., il sera l'un des auteurs-phares de la « Série noire » et le maître du néo-polar. Son style, mêlant argot et calembours, en fait l'héritier de Louis-Ferdinand Céline, Michel Audiard et Albert Simonin.
Les romans policiers s'enchaînent : Les Panadeux, La Nuit des grands chiens malades, Cradoque's Band, Le Grand Môme ou Pour venger pépère. En 1977, il obtient le prix Mystère de la critique avec L'otage est sans pitié. Dans le même temps, il entame une carrière de journaliste dans l'hebdomadaire Minute.
Au début des années 1980, il s'installe en Nouvelle-Calédonie et s'investit, à travers son journal, Combat calédonien, pour le maintien de l'île au sein de la France. Il publie d'autres romans policiers, comme Joujoux sur le caillou et Les Billets nickelés. En 1987, il fait paraître Le Grand Sud, une gigantesque fresque consacrée à l'histoire de l'île calédonienne au XIXe siècle. De retour en France, il intègre l'hebdomadaire Rivarol et publie un thriller australien : Kangouroad Movie. Il meurt en 2004.
« Le bon polar ? Une histoire bien tricotée, des personnages attachants, un cadre intrigant, de la violence mais aussi de la passion ou de la tendresse, bref une oeuvre où le lecteur ne s'ennuie pas plus en le lisant que l'auteur en l'écrivant. C'est ce qu'on appelle de la littérature populaire, au bon sens du terme. »
(Cascavelle, n° 13, mars-avril 2004.)
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