Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
We gebruiken cookies om:
De website vlot te laten werken, de beveiliging te verbeteren en fraude te voorkomen
Inzicht te krijgen in het gebruik van de website, om zo de inhoud en functionaliteiten ervan te verbeteren
Je op externe platformen de meest relevante advertenties te kunnen tonen
Je cookievoorkeuren
Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Lorsqu’au printemps 2006, René Girard et Benoît Chantre décidèrent d’écrire un livre sur Carl von Clausewitz (1780-1831), la perspective d’une catastrophe nucléaire s’était bien éloignée des esprits. La Guerre froide semblait révolue. Quant à la « vieille Europe », elle feignait de penser qu’elle avait exorcisé ses conflits séculaires. Lancé en octobre 2007, Achever Clausewitz fut très bien accueilli et traduit en de nombreuses langues : un succès que ne garantissait pas a priori la violence de son propos. Délibérément apocalyptiques, ces entretiens sur la destruction de l’Europe, l’échec du christianisme historique et le crépuscule de l’Occident s’achevaient sur un plaidoyer pour la relation franco-allemande et les figures qui l’incarnèrent. Or personne n’attendait sur le terrain géopolitique un auteur qu’on croyait plus préoccupé par les origines de l’humanité que par la fin de l’histoire occidentale. L’intérêt que ce livre continue de susciter, quinze ans après sa parution, tant dans les cercles militaires et stratégiques qu’auprès des littéraires, des philosophes ou des anthropologues, est l’occasion d’en publier une version revue et augmentée. Mais le contexte a beaucoup changé. En 2007, c’était les actes suicidaires du djihad que Girard et Chantre interrogeaient en relisant De la guerre. L’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, en février 2022, tout en s’inscrivant dans la brèche ouverte par le 11-Septembre, laisse présager un conflit d’une ampleur inédite depuis 1945. Nous voici entrés dans une nouvelle ère de la violence où se profile, avec une part de hasard beaucoup plus grande que dans les années 1960 et 1970, la possibilité d’une « guerre absolue », plus encore que d’une « guerre totale ». Ces entretiens riches et denses n’ont donc malheureusement pas pris une ride.