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En 1927, Être et temps éclate comme un coup de tonnerre. Heidegger y abat les deux fondements de toute la pensée occidentale : la subjectivité, avec son a priori (hérité de Kant) et son intentionnalité (venue de Husserl), et la temporalité, avec la double primauté de la succession et du présent. Tout au long du XXe siècle, sous le poids d’un ouvrage qui s’attribue la rigueur argumentative d’un « Traité », la phénoménologie n’est plus jamais parvenue à renouer avec sa vocation transcendantale, apparaissant sous des versions herméneutiques, existentielles, ontologiques, cosmologiques, naturalistes, inspirées des thématiques larges que leur offre le texte-source. Il est grand temps, après un siècle de lecture, de recentrer l’attention sur le tissu logique d’Être et temps. Or deux déchirures y apparaissent, précisément en ces moments cruciaux où l’authenticité du Dasein est censée se substituer à l’a priori éthique, puis le temps ekstatique au temps successif. Mais c’est aussi leur critique sans concession qui nous permet de réamorcer la dimension transcendantale perdue de la phénoménologie, soit, concrètement, la possibilité d’une transcendance verticale, émergeant au sein de la temporalité horizontale à la lumière de la notion de rythme.