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Pour expier son péché originel envers le dieu du Temps, le Tiers monde est condamné comme Hercule aux douze travaux de rédemption. Quelle que soit la démarche, la perception des réalités n’est pas sans risque de déformation quand elle est le fait de professionnels du récit. « À l’ombre de l’Occident » est la réflexion d’un homme qui y a vécu plus d’un quart de siècle. Ce tiers monde dont nous parle M. Lakehal ne se trouve pas uniquement au-delà des mers, loin de nos somptueuses portes… Le ton professoral, le style du journaliste et la perspicacité de l’observateur dont use l’auteur personnalisent son approche des problèmes actuels du tiers monde. À travers la série d’ouvrages « Systèmes économiques et stratégies de développement », M. Lakehal a déjà tenté de cerner la notion d’Occident, en dehors de l’égocentrisme européen. Dans ce nouveau livre, il interpelle le tiers monde sur son retard historique. Les faillites des modèles de développement incombent tout autant aux états séduits par les marchands d’idées qu’aux experts du développement qui ont estimé les dimensions - culturelle, spirituelle et sociale - trop sinueuses pour cadrer avec le calcul économique. Cette lacune réelle dans ce que l’homme a d’essentiel provoque la ruine des stratégies conçues pour des sociétés sans âme. Le plus inquiétant aujourd’hui, les échecs des jeunes nations font croire, à tort, que les peuples du tiers monde « refusent le développement ».