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Jacques Rivière a écrit les pages qu'on va lire pendant sa captivité, au camp de Kœnigsbrûck ou en représailles à Hülseberg, entre septembre 1914 et juin 1917. À Kœnigsbriick quelques prisonniers : ingénieurs, comptables, libraires, s'étaient groupés autour de lui. Ensemble ils organisèrent, pour lutter contre l'engourdissement cérébral, un cycle de causeries — non pas de vraies conférences, mais plutôt des discussions préparées — où chacun à son tour parlait de ce qu'il connaissait le mieux. Jacques Rivière choisit de leur parler de Dieu. Ce sont les plans et notes jetés sur le papier pour ces causeries que nous donnons d'abord ici. Il ne faut donc pas s'attendre à trouver sous les titres : La Mentalité du Chrétien vue de l'intérieur, Le Catholicisme et la Société, Sens de la guerre, etc., de vrais essais, écrits pour la publication. Il n'y a là aucune préoccupation littéraire : le seul souci de l'idée, le seul effort pour dégager la vérité et la montrer aussi claire à ses auditeurs qu'il la voyait lui-même, la préparation comme d'un cours, net mais elliptique, que la parole devait venir compléter et réchauffer. Ces causeries ayant mené Jacques Rivière à l'idée d'une Apologétique Chrétienne — projet qu'il n'abandonna jamais, mais que la oie d'abord, chargée, difficile, urgente, puis la mort, l'empêchèrent de réaliser — nous donnons ensuite dans le livre ses premières notes pour ce travail, des idées de chapitres, l'amorce de certaines discussions, un premier effort pour reconnaître et délimiter son sujet. Enfin la deuxième partie du livre comprend toutes les pages du Journal de Captivité qui nous ont paru venir éclairer, appuyer et nourrir les idées posées dans la première partie. Le titre que nous avons choisi se réfère à une note qui paraît deux fois au cours du livre et rend très exactement compte de la démarche qu'il poursuit : « Relever les traces de Dieu. » Que le lecteur nous excuse de lui présenter ces pages telles qu'elles nous étaient données, sous leur forme en maint endroit schématique, brève ou familière, et qu'il veuille les aborder avec la même bonne volonté, le même attentif respect, l'exactitude et l'amour que mit en tout ce qu'elle fit cette grande âme." ISABELLE RIVIÈRE