Maurice : Il va y avoir de l'orage, c'est Maïté qui me l'a dit. Enfin, elle ne me l'a pas dit comme ça, je n'oserais jamais lui parler en vrai. Mais quand elle descend jusqu'au village avec les moutons, c'est qu'il va y avoir de l'orage.
Boris : C'est qui Maïté ?
Maurice : Maïté ? C'est la plus jolie des filles d'ici. Le contraire de Mme Démoniaz.
Maïté, elle a des dents blanches, encore plus que la laine de ses moutons qui est plutôt jaune à force de traîner dans la montagne. Mais Maïté, elle n'est pas sale, elle a des dents blanches, des yeux noirs et des cheveux noirs. On dirait un peu une cascade, ou des herbes folles.
Quand je serai vieux - enfin plus vieux que huit ans, je veux dire, je lui dirai que je suis amoureux d'elle.
Boris : Oh l'autre, il est amoureux, eh. C'est dégoûtant.
Maurice : Laisse-moi tranquille !
S'appeler Maurice quand on a huit ans, c'est pas facile. Heureusement, il y a son copain Boris... Maurice, Boris, c'est presque pareil.
Espiègles mais pas méchants, ils découvrent et tentent de comprendre le monde des adultes, parfois en vain. Alors ils font des bêtises, comme tous les gamins de leur âge.
Le bal de la Saint-Jean, les relations de voisinage, les querelles de ménage, les superstitions, les drames enfouis, les grands et petits secrets bien gardés, les commérages, le train qui fait rêver de voyages, les premiers émois amoureux... Maurice et Boris vivent intensément les futures souvenirs d'une enfance qu'ils emporteront dans leurs bagages.
Une belle histoire qui évoque les grandes amitiés enfantines et la puissance de l'imaginaire pour vaincre la solitude.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.