
« qui suis-je encore quand mon visage, mon nom, la fleur de ma jeunesse, ma langue, ma voix, ma mémoire, sont restés là-bas ? habillée des débris de mon pays (...) »
De la douleur, de la violence, de l'absurdité, À la pleine lune nous mène aux territoires de nos mémoires. Dans un chant de colère, la colère de la terre meurtrie, la colère du sens assassiné, et d'attente, l'attente tachée par la barbarie des hommes. Et le doux chant de « pluie sur pluie, argile sur argile » de remonter le fleuve de l'Origine et transcender espace, temps, dans l'urgence d'arracher du sens. Le poème, retranscrit dans sa musicalité et dans le flux et reflux des mots, impose la beauté de la langue, libre, en réponse au chaos.
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