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On me demande de retracer mon itinéraire, de « Quintes » à « Discours contre les entraves ». Impossible. Je suis déjà sur les pistes brouillées d’une écriture pour tout de suite. Je sais seulement qu’une petite phrase, née avec mon premier livre dans une anfractuosité du subconscient, n’a cessé depuis de grandir, de proliférer, de s’étendre par martèlements obsessionnels et fureurs paroxystiques aux autres ouvrages et jusqu’en ma vie extra-littéraire. Cette phrase, interminable, inessoufflable, a produit tantôt des pseudo-romans, tantôt d’hérétiques essais. La fiction vise à la connaissance lyrique d’une réalité des tréfonds. La non-fiction s’exténue à mettre un brin d’ordre dans cette connaissance, forcément protéiforme, disloquante et disloquée. Dans les deux cas, je vois d’œuvre en œuvre la petite phrase des origines élever de quelques degrés sa monstruosité, et toujours un peu plus prendre le contrôle de mon existence. Tel est le sens que je me limite à donner à cette aventure, soûlante et noire, ensorcelée entre toutes. Marcel Moreau