Ainsi parle, allumant ses contre-feux, la poésie de Jean-Luc
Despax. Poésie déguisée en femme, elle-même
déguisée en blonde light.
L'érotisme rejoint toujours le politique chez lui. En
ces temps de racisme, de pétainisme, de sexisme,
d'homophobie, de règne du fric pour une poignée de
quelques-uns et d'un fascisme numérique et orwellien
contre l'immense majorité de tous les autres, de retour
du refoulé et d'expulsion des Justes, ces blondes light
balancent du lourd dans le brasero du sens. Il n'est plus
temps de s'interroger en universitaires sur les prestiges
ou en snobinards sur la vanité des textes engagés. Il est
temps d'engager fraternellement la poésie auprès du
peuple qui souffre. Ceux qui fument encore le savent :
on ne peut le faire que dans la rue. Cela tombe bien,
c'est comme la Révolution. À l'échelle de l'Europe. À
l'échelle du monde. Car l'Univers ne tient pas dans un
selfie. On ne joue plus là, on lutte. Avec des jeux de mots
peut-être. Mais sans filtre.
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