230 jours avec les chantiers de la jeunesse française
Juillet 1941 - Février 1942
Le 12 Novembre 1941 vers 13 heures, par un temps exécrable j'ai assisté, avec mes copains du Camp 4, du Groupement 18 des Chantiers de la Jeunesse Française du Vigan dans le Gard, à la chute de l'avion quadrimoteur qui percuta la montagne dans la forêt et s'embrase au Col du Minier dans le massif de l'Aigoual. Dans des conditions atmosphériques abominables, nous y trouverons sept cadavres. Le soir, j'écrivis une longue lettre à mes parents, relatant la mort du Général Huntziger et des membres de sa suite.
J'ai conservé tout le courrier de mes parents et de moi-même, de l'époque de mes vingt ans.
En 1948, M. Pierre Mazier historien vient me voir, s'intéresse à mes documents et photos en ma possession. « Vous avez là M. Paxé des papiers intéressants », qu'il citera dans ses livres :
L'Espelido, préfacé par Arthur Conte et L'Aigoual en colère.
En Février 2008, c'est M. Jean Brot Archiviste, Historien qui s'occupe du monument qui tombe en ruine et me dit, voyant toutes ces lettres, « il faut écrire tout çà dans un livre ».
« C'est la petite histoire qui fait la grande histoire »
J'en parlais à mes enfants, mes petits-enfants, mes amis. Tous me dirent : il faut le faire.
À quatre-vingt-sept ans, je me mis a écrire... il était temps..
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