En écrivant ces chroniques, l'auteur a voulu prendre la suite d'un de ses maîtres, Léon Bloy, dans le sillage du Pal : « L'âme humaine oxydée d'argent, intoxiquée de littérature et de politique, avachie, défoncée par tous les chiens errants de l'histrionisme, est en chemin de trépasser dans une sorte de paix ignoble et épouvantable. »
Le quinquennat précédent a illustré ce trépas, par ses ruines monumentales, marquées du sceau du système qui nous régit. Système de monarchie élective, il fart retomber sur le Prince toutes les responsabilités. Par delà le politiquement correct, l'auteur rend compte des infamies autant que des lueurs résiduelles de la France sous F. Hollande. Si le Père Viot a songé à arrêter son oeuvre à la fin de ce principat de la Transgression, sa formation biblique l'en a empêché. Parmi les successeurs possibles du grand Apostat, apparaît quelqu'un de sa Maison, nous renvoyant à un oracle du VIIe siècle avant J.-C. du prophète Isaïe, annonçant un successeur issu du roi Achaz, ayant renié la religion de ses pères, et qui ne porterait rien moins que le nom d'Emmanuel : « Dieu avec nous ». Il est intriguant qu'un fils spirituel du nouvel Achaz soit annoncé comme nouveau roi, avec un prénom identique à son antique modèle. Pour nous achever ou nous relever ?
Si l'espoir fait vivre, il faut tenter de comprendre ce qu'annonce ce signe d'Emmanuel.
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