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À la veille du 11 novembre 1940, les autorités d’occupation déclarent « prohibée sous toutes ses formes l’expression d’un souvenir insultant pour le Reich et attentatoire à l’honneur de la Wehrmacht ». À la Sorbonne et dans les lycées parisiens, cet ordre suscite une vague d’indignation. Initié par un petit groupe d’étudiants du Quartier latin, l’appel à un rassemblement patriotique se propage comme une traînée de poudre dans les établissements scolaires et universitaires. Le 11 novembre 1940, trois mille jeunes filles et garçons remontent les Champs Élysées, se rassemblent devant l’Arc de triomphe pour commémorer la Victoire de 1918 et entonnent La Marseillaise, défiant ainsi l’armée d’occupation d’Hitler. L’intervention de la Wehrmacht et la répression qui s’ensuit sont impitoyables : quinze blessés, un millier d’interpellations, cent vingt-trois arrestations, surtout de jeunes lycéens emprisonnés et martyrisés. Cet acte de résistance constitue, au dire même du général de Gaulle, la première réponse de la France à l’appel du 18 juin. De fait, les conséquences furent considérables, marquant la rupture entre le régime de Vichy et une partie de l’opinion publique, qui tourna désormais ses espoirs vers la France libre. Cet événement, qui aurait dû entrer dans la légende nationale, a quasiment sombré dans l’oubli. Il est temps de le redécouvrir.