L'année 1860, la comtesse d'Agoult la passe surtout en Italie dont fait encore partie Nice où la conduisent une santé chancelante et une mauvaise gestion de sa fortune. Un long séjour à Turin lui permet de rencontrer nombre de notabilités. Elle est reçue en audience privée par le ministre Gavour puis par le roi Victor-Emmanuel II. Sa pièce Jeanne d'Arc y est représentée en italien et elle publie dans Le Siècle des Lettres écrites d'Italie. Après une cure thermale à Aix-les-Bains, elle remonte brièvement à Paris puis redescend à Saint-Gervais. Son état de santé s'aggravant, elle revient à Nice où elle a soudé autour d'elle un cercle d'amis, comme la poétesse Louise Ackermann.
Ses relations avec sa fille Glaire, devenue quasiment sa secrétaire, tournent à l'aigre lorsqu'elle apprend que celle-ci a pris un amant. Ses liens avec ses deux autres filles, Blandine et Cosima, sont également conflictuels. Ses lettres sont pleines de la passion avec laquelle elle suit l'avancement de l'unification italienne, soutenant avec admiration la politique du Piémont, quitte à se montrer en désaccord avec nombre de ses interlocuteurs. Parmi ses correspondants, on retrouve Charles Dollfus qui tâche de sauver sa Revue germanique, l'avocat Alexandre Freslon, Émile Littré. Louis de Ronchaud poursuit son sacerdoce de garde-malade auprès d'elle. Enfin, Louis Tribert lui adresse de longues lettres d'Amérique du Nord puis centrale.
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