L'idée d'une publication systématique de la volumineuse correspondance (essentiellement conservée au Haus-, Hof-, und Staatsarchiv à Vienne) échangée entre Charles Quint et ses frère et soeur, Ferdinand Ier et Marie de Hongrie, ne date pas d'hier, et est à mettre à l'actif d'historiens viennois. Mais, ceux-ci plus intéressés par les territoires habsbourgeois d'Europe centrale que par les anciens Pays-Bas, centrèrent leurs efforts sur la personne de Ferdinand, en ne prenant en compte, de ce fait, que deux pans de cette relation triangulaire : d'une part, la correspondance entre Ferdinand et Charles, et d'autre part, celle entre Ferdinand et Marie. Le chantier qui avait été amorcé au début du 20e siècle, pour la période 1514-1530, sommeilla ensuite longuement. Il ne reprit que beaucoup plus tard (1973) en envisageant successivement les années 1531-1532, 1533-1534 et 1535-1536.
Cette édition de la correspondance entre Marie de Hongrie, Charles Quint et Nicolas Perrenot de Granvelle pour 1533 (près de 200 textes) est principalement marquée par les instructions de Marie du mois de février et les réponses fournies par Charles en avril. Ces documents ont soulevé de nombreuses questions. En plus, d'autres documents, parfois non datés, sont apparus comme directement liés à ces instructions. Leur provenance fut difficile à démasquer. Grâce à un travail patient et minutieux, une comparaison des écritures a pu apporter plusieurs réponses aux éditeurs comme par exemple, l'attribution des différents documents aux chancelleries respectives de Charles et Marie.
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