Sable et cendre, à l'image de Bernard Dimey lui-même: sable fuyant du sablier, sable mouvant où il s'enfonce sans recours; cendre dont il connaît déjà le goût.
Dimey assume le "sable" avec humour, cette "politesse du désespoir", mais quand l'angoisse, qui écrase la distance de soi à soi, impose intolérablement la "cendre", le poète exorciste prend le relai: le fantastique dilue sa propre mort de Dimey dans la mort des mondes.
Ce regard hanté, sans illusion ni complaisance, sur une vie dangereuse et vaine qui se fige en destin place Dimey au premier rang, dans la lignée de François Villon.
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