« Duel de faussaires est remarquable. Bradford Morrowest remarquable. Un oiseau rare, sur cette planète. »
Michael Cunningham
Cela commence brutalement : « On ne retrouva jamais ses mains. » Adam Diehl, collectionneur de livres rares, a été agressé et mutilé dans sa maison de bord de plage à Long Island. Il mourra des suites de ses blessures sans avoir repris connaissance.
On est en droit de se demander : pourquoi les mains ?
Le narrateur, son ami et beau-frère, est conscient du symbole : faussaire de grand talent, il s'est fait pincer il y a quelques mois. Les mains, c'est tout pour qui veut imiter à la perfection l'écriture de William Faulkner. Ou reconstituer à partir de quelques faits avérés une correspondance de Conan Doyle inexistante...
Lorsque entre en scène un autre collectionneur, auteur de lettres de menaces signées « Henry James », c'est la panique dans le foyer douillet de notre narrateur.
Le maître chanteur serait-il le meurtrier ? Que veut-il au juste ? Comment le confondre sans devoir avouer certaines choses ? Un duel démoniaque et subtil s'engage entre les deux hommes sur leur terrain favori : le milieu très fermé de la bibliophilie.
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