Daimler s'en va
« Un détective privé dont les affaires ne marcheraient pas très fort » : c'est ainsi que Frédéric Berthet présente le héros de Daimler s'en va.
Un héros, ce Raphaël Daimler, dit Raph ? Plutôt un anti-héros. Il tombe amoureux, se fait larguer, consulte Uri Geller qui se propose de tordre une fourchette, un psy qui lui vole les photos de l'aimée. Daimler s'imagine en chien de garde, rêve qu'il est poursuivi par un oeuf au plat géant, se prend pour l'abbé Faria du Comte de Monte-Cristo. Puis il s'en va. Apparaît son ami Bonneval, lecteur du Chasseur français, qui reçoit des nouvelles de Raph : une longue lettre cocasse et posthume. Daimler s'en est allé pour considérer le monde, notre monde, d'un peu plus haut.
« C'est brillant, enlevé, français en diable. »
Éric Neuhoff, Le Figaro Madame.
« Berthet a la dérision fragile et c'est formidable. »
Bertrand de Saint-Vincent, Le Quotidien de Paris.
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