Côte d'Ivoire 2011. Le drame est joué. Tout a été entrepris par la France, les États-Unis, avec le soutien de l'ONU, pour obtenir l'élimination de L. Gbagbo, Président de la République d'un État « souverain ».
L'élection présidentielle de décembre 2010 a donné lieu à une mobilisation générale, sans précédent, de tous ceux qui voulaient imposer leur candidat, infiniment plus ouvert au « monde des affaires », c'est-à-dire aux chocolatiers américains, aux grandes firmes pétrolières, aux banques internationales.
Durant des mois, une propagande outrageusement mensongère a accusé L. Gbagbo de tous les maux dont était responsable, le plus souvent, le parti RDR d'A. Ouattara, dont la culture de la violence n'est un mystère pour personne en Côte d'Ivoire.
La violence primitive de la rébellion, armée et appuyée par la France et les pays limitrophes, force de frappe d'A. Ouattara, qui occupait la moitié du pays, sans réaction de la France et des Nations unies depuis 2002, s'est révélée en janvier, février et surtout en mars 2011. Le peuple ivoirien en paie le prix fort.
Les blindés de l'armée française quadrillent, comme en 2004, Abidjan, mais la bataille amorcée (tardivement) par le Président Gbagbo pour une authentique indépendance de la Côte d'Ivoire ne cesse pas pour autant. Les Ivoiriens, les peuples d'Afrique observent et tirent des leçons.
Ces notes, écrites au fil des semaines des trois premiers mois de 2011, sont un témoignage et une manifestation d'indignation.
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